Assassination Classroom (Chronique Mangas et Japanimation #2)


"Qui nous sommes? Des assassins. Et la cible à abattre? Notre professeur." - Source: soworkingirls.com
Lorsqu’on explore l’immense jungle des œuvres de fiction, le hasard est souvent notre meilleur allié dans notre quête de découverte. J’ai par exemple découvert Battle Royale, un de mes romans préférés, par pur hasard en traînant sur YouTube puis en le retrouvant au CDI de mon lycée. De la même manière, j’ai découvert Assassination Classroom en feuilletant les pages publicitaires à la fin d’un tome de Naruto, puis en tapant son titre sur une barre de recherche. J’ai d’abord regardé la première saison de l’anime en VF (Tiens, j’ai l’impression d’entendre une foule en colère s’approcher...), puis je me suis mis à la lecture du manga original. Même s’il me reste encore deux ou trois tomes à lire pour terminer l’histoire, j’ai décidé d’en faire une chronique afin de vous partager tout l’amour que j’ai pour Assassination Classroom. D’ailleurs, je parlerai aussi bien du manga que de l’anime, le second étant une copie carbone du premier.

Assassination Classroom est un manga en vingt-et-un tomes écrit et dessiné par Yusei Matsui, paru entre 2012 et 2016, qui a connu une adaptation en un anime de deux saisons de 2015 à 2016. Voilà pour la présentation technique, entrons maintenant dans le vif du sujet avec un bref résumé.
Au collège de Kunogigaoka, la classe E regroupe les élèves ayant les plus mauvaises notes de l’établissement. Mis à l’écart des autres et forcés d’étudier dans un bâtiment isolé, ils subissent de nombreuses brimades de la part des autres élèves. Un jour, une immense explosion a lieu sur la Lune, n’en laissant plus qu’un croissant. Quelques jours après la rentrée, la classe accueille un nouveau professeur principal: un poulpe jaune géant à tête de smiley. Celui-ci leur explique alors, dans le plus grand des calmes, que c’est lui qui a mis la Lune dans cet état et qu’il compte faire de même avec la Terre dans exactement un an. Les élèves se voient alors confier pour mission d’assassiner leur professeur avant la fin de l’année scolaire, à l’aide d’armes spécialement conçues par le gouvernement, mortelles pour le professeur mais inoffensive pour un humain normal. Petit bémol: le professeur en question possède des sens surhumains, est capable de se déplacer à Mach 20, soit vingt fois la vitesse du son, et semble capable d’accomplir n’importe quoi grâce à ses tentacules.

Si vous n’avez pas l’habitude des histoires un peu perchées, vous devez sûrement être en train d’essayer de remettre vos neurones en place. C’est vrai qu’un résumé de l’intrigue d’Assassination Classroom peut facilement passer pour un festival de grand n’importe quoi décomplexé. L’histoire se prend pourtant complètement au sérieux, mais tout en étant consciente de l’absurdité de certaines situations. Un équilibre qui n’est pas si facile que ça à atteindre. J’en veux pour preuve la scène où un agent spécial du gouvernement japonais vient expliquer avec le plus grand sérieux à une classe de collégiens qu’ils ont un an pour tuer leur professeur poulpe qui se déplace à Mach 20, sinon la Terre sera détruite. Personnellement, c’est exactement le genre de «délires» scénaristiques qui me plaisent, mais je comprends que ça puisse en rebuter certains. Et pourtant, vous passeriez à côté d’un très bon manga qui sait être étonnamment sérieux et chargé en émotions. Car oui, je pense que vous l’aurez deviné, j’adore Assassination Classroom!

Étant donné que vous avez probablement bugué lorsque j’ai commencé à vous parler de poulpe jaune géant à tête de smiley, commençons donc par parler de ce dernier. Bien que n’ayant pas de nom, les élèves lui en ont rapidement trouvé un: Koro-Sensei (ou Professeur Koro en VF), jeu de mots entre korosenai qui signifie «impossible à tuer» et sensei qui signifie «professeur» en japonais. Au cours des épisodes, il est petit à petit devenu un de mes personnages d’anime préférés, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il me fait beaucoup rire. La majeure partie des meilleurs passages d’humour du manga viennent du Professeur Koro. En effet, bien qu’étant une créature surpuissante qui compte détruire la Terre pour d’obscures raisons, il possède bon nombre de défauts très humains et propices à créer des gags. Défauts que Nagisa, un des personnages principaux, note d’ailleurs avec ses autres points faibles dans un carnet dans l’espoir de pouvoir un jour les expliquer, mais je digresse. C’est donc à cause de ces mêmes défauts que ce cher Koro se retrouve dans des situations très drôles. Il panique facilement lorsqu’il est confronté à l’imprévu, a honte parfois au-delà du raisonnable quand il se rend ridicule devant ses élèves, c’est un obsédé qui adore lire des revues pour adultes, il a le mal de mer, aime se gaver de sucreries et j’en passe. Par exemple, sans vouloir vous spoiler, ses réactions lorsque ses élèves lui montrent un montage vidéo de tous ses secrets les plus honteux me font beaucoup rire à chaque visionnage. De plus ce cher Koro me fait rire grâce à tout ce qu’il est capable de faire grâce à son corps. Comme on ne connaît pas vraiment les limites de ses pouvoirs, il trouve toujours un moyen de surprendre le lecteur ou le spectateur. Tentacules multifonctions, capacité de voler, changement de couleur de son visage en fonction de ses émotions ou encore yeux à fonctions zoom, tout y passe. Et encore, je ne vous parle pas de ce passage amusant où l’on découvre qu’il possède des narines. Ce qui rend tout cela drôle, c’est notamment la façon dont il utilise ces capacités, avec une logique parfois si tirée par les cheveux qu’elle en devient drôle. Ainsi, le Professeur Koro se sert de sa vitesse Mach 20 pour se dédoubler et donner un cours particulier à chaque élève de la classe en même temps. Lorsqu’un élève lui demande si ce n’est pas trop fatigant, il lui répond qu’il a laissé un clone se reposer dehors.

Je me suis souvent demandé comment le Professeur Koro faisait pour parler simultanément à chaque sans se tromper ^^ - Source: bentobyte.co
À tout cela on peut ajouter le fait que, malgré sa tendance à être une machine à gags ambulante, le Professeur Koro est pris au sérieux par tout les autres personnages. Élèves, professeurs, antagonistes, tous ne cesseront de vous rappeler qu’il est une menace pour la survie de toute la planète et qu’il doit mourir à tout prix. C’est alors l’occasion d’entendre des répliques complètement improbables, mais lancées avec premier degré total. Des répliques comme celles ci-dessous. 

«Alors commençons! Je vais faire l’appel. Continuez de tirer pendant ce temps-là, si vous le souhaitez.»
Le Professeur Koro.

«C’est l’heure du déjeuner. Je pars en Chine manger du tofu à la sauce pimentée. Ah oui! Si quelqu’un souhaite m’assassiner, il ou elle n’a qu’à m’appeler sur mon portable.»
Le Professeur Koro.

«Qu’est-ce que j’ai dit, Kamura? Tu as le droit d’essayer de me tuer, mais à condition que ça ne perturbe pas le cours!»
Le Professeur Koro.

«Hé, monsieur Koro! Je voudrais vous tuer. Vous pouvez venir deux secondes?»
Tomohito Sugino.

«Tout à l’heure, il a saccagé le parterre de fleurs qu’on s’était donné du mal à faire pousser. Du coup, pour s’excuser, il organise une séance d’assassinat en s’infligeant un handicap.»
Kaede Kayano parlant du Professeur Koro. 

Vous ai-je dis que le Professeur Koro était souvent à l’origine des moments drôles d’Assassination Classroom? Hmm...il me semble que oui. Mais en plus d’être drôle, il est un peu le professeur qu’on voudrait tous avoir au moins une fois dans sa vie. Le genre de professeur qui change votre façon de penser et de voir la vie. Le genre de professeur qui donne envie aux élèves les plus récalcitrants de venir en cours tous les jours. Le genre de professeur qui écrit un guide du voyage scolaire de plusieurs milliers de pages, persuadé que ses élèves vont le lire en entier. En effet, en plus d’avoir un bagage de connaissances quasi infini sur n’importe quel sujet, il est très dévoué envers tous ses élèves. Il adapte chaque énoncé en fonction des points forts et points faibles de chacun et trouve toujours une façon ludique d’enseigner. Mais surtout, il cherche à faire prendre conscience à chacun de son potentiel. Au début de l’histoire, les élèves se considèrent tous comme des ratés. Après tout, ils ont été envoyés dans la classe E, la «classe des épaves», là où sont regroupés ceux que l’établissement considèrent comme n’ayant aucun avenir. Les autres membres du collège le leur rappellent chaque jour via différentes formes d’humiliation. Puis arrive le Professeur Koro, qui va choisir de leur montrer que même eux peuvent accomplir de grandes choses avec du travail et de la persévérance.

On arrive ainsi à un point qui m’a particulièrement marqué dans ma lecture d’Assassination Classroom: je me suis surpris, comme les élèves de la classe E, à m’attacher à une créature qui est censée vouloir détruire la Terre. Cela aurait dû en faire à mes yeux une menace, une cible à abattre à tout prix. Pourtant, je le voyais juste comme un personnage profondément humain et attachant, tandis que d’autres étaient des monstres à l’apparence humaine. Plus l’histoire avançait, plus j’avais envie de voir Koro survivre. C’est grâce à lui que l’on voit petit à petit les élèves de la classe E reprendre confiance et avoir une meilleure estime d’eux-mêmes, alors qu’on les traîne quotidiennement dans la boue. Chacun d’entre eux apprend à découvrir ses talents et à les exploiter pour réussir. La politique du collège et le comportement des autres élèves et professeurs sont d’ailleurs si détestables que c’en est d’autant plus satisfaisant de voir leur piédestal s’effriter face à la volonté de la classe des épaves. En bref, sous ses airs d’histoire légère à l’humour délirant, Assassination Classroom cache un très beau message: chaque personne est unique, avec ses forces et ses faiblesses, et on peut toujours progresser, surmonter les obstacles et parvenir à briller. Là où Yusei Matsui m’impressionne: il n’y a pas de dissonances entre les passages remplis d’humour et ceux plus axés sur le sérieux et l’émotion, ou si elles sont présentes elles sont très minimes. Au contraire, le mélange d’humour et de sérieux fonctionne parfaitement. Il est tout à fait possible d’enchaîner une scène où le Professeur Koro fait comprendre à un élève qu’il doit développer sa propre force au lieu de vouloir imiter les autres, puis immédiatement après une autre où on constate qu’il a attrapé un joueur de baseball professionnel avec ses tentacules pour analyser ses muscles. Oui, je vous assure que ces deux choses réussissent à s’enchaîner sans qu’il y ait pour autant de rupture de ton.

En plus de cela, Assassination Classroom baigne dans une ambiance qui, personnellement, me plaît énormément. Vous voyez cette tendance que les animes et mangas peuvent avoir à exagérer les situations même les plus banales tout en se prenant au sérieux? Par exemple, on peut citer le cas de l’orgasme gustatif dans Food Wars. Eh bien cette même tendance se retrouve dans Assassination Classroom, mais poussée à un niveau parfois quasiment parodique, renforçant ainsi l’humour ou l’impact de beaucoup de scènes. Je trouve qu’un des meilleurs exemples est le premier examen de milieu de trimestre. Parlons-en en détails pour que vous puissiez voir ce dont je parle. La classe E va devoir y prouver sa valeur, notamment en affrontant la classe A, qui rassemble les meilleurs élèves de l’école: les Cinq Prodiges. Chacun d’entre eux excelle dans une matière et est présenté de façon théâtrale par un élève qui avoue qu’il aurait aimé faire commentateur de boxe. Une armée de professeurs en transe met au point des énoncés aussi difficiles que possible. Quant à l’épreuve écrite, elle est littéralement comparée à un combat de gladiateur dont l’arène serait la salle d’examen et les questions des différents sujets des monstres géants à abattre.

A mon prochain contrôle, je me dirai que ça pourrait être pire... - Source: assassination-classroom.wikia.com
Tout ça pour un simple examen de milieu de trimestre! On part tellement loin dans l’exagération qu’on finit par croire qu’on assiste à un véritable combat à morts entre les élèves et les exercices. À titre personnel, je trouve ça assez génial de réussir à rendre crédible un postulat aussi perché. Et si ce genre de situations vous plaît, bonne nouvelle: elle est loin d’être la seule.

Ne venez plus jamais vous plaindre d'un devoir trop difficile après ça! - Source: YouTube
 
D’ailleurs, en parlant d’examen, on peut dégager d’Assassination Classroom une certaine critique du système scolaire japonais. Je ne suis pas un expert sur le sujet, très loin de là, mais ce dernier est réputé comme mettant la priorité sur le travail et les notes. Sans parler de l’ijime, un phénomène courant au Japon où un élève peut se retrouver victime de harcèlement de la part du reste de la classe, et ce pour des raisons la plupart du temps bénignes. Les brimades peuvent aller très loin et on recense chaque année des cas d’ijime qui débouchent sur le suicide de l’élève ciblé. Plusieurs mangas abordent ce sujet, comme Vitamine et Life (respectivement un one-shot et une série en vingt tomes) écrits par Keiko Suenobu. Le récent A Silent Voice de Yoshitoki Oima se concentre également sur l’ijime, en particulier dans ses premiers tomes.
Ce dont je viens de vous parler, c’est un peu ce que l’on retrouve dans notre collège de Kunogigaoka. Son principal, le terrible Gakushô Asano que vous apprendrez vite à le détester, a mis en place une politique de discrimination envers une minorité d’élèves afin que tous les autres visent l’excellence, de peur de finir dans la classe E. Un système logique de par le nombre d’élèves qui passent ainsi les examens avec brio, mais terriblement cruel quand on se rend compte de l’avenir auquel sont condamnés les exclus. Mais Asano n’est pas un vulgaire antagoniste qui agit ainsi pour le simple plaisir d’être méchant et pas gentil. C’est surtout un excellent pédagogue, capable de distinguer chaque élève de son établissement, d’analyser ses forces et faiblesse et de le motiver grâce à ses talents d’orateur. Il est de plus conscient des effets de sa politique, mais considère qu’il s’agit du meilleur moyen de former les futures élites du pays, qui devront passer le reste de leur vie à écraser sans pitié la concurrence. Comme il le dit lui-même: 
«Dans mon établissement, je veux 5% de paresseux et 95% de travailleurs. "Je ne veux pas devenir comme les élèves de la classe E." , "Je ne veux pas finir dans la classe E." . En inculquant cette idée à 95% des élèves, il devient possible d’atteindre cette proportion idéale.» 
L’histoire d’Assassination Classroom va alors être l’occasion d’assister à un affrontement pédagogique entre le principal Asano et le Professeur Koro, chacun voulant prouver que sa méthode d’enseignement est la meilleure. En plus des innombrables tentatives des élèves de la classe E pour assassiner leur professeur poulpesque, bien sûr.

D’un point de vue purement graphique, j’aime bien le manga, mais je lui trouve quelques petits défauts. Yusei Matsui a un style assez simple mais qui reste agréable à regarder, bien que sa qualité varie d’une page à l’autre. En effet, on peut enchaîner des planches avec des personnages et des décors peu détaillés et d’autres où ces derniers sont bien plus travaillés. Ainsi, il m’est arrivé quelques fois d’être un peu déçu par le niveau de détail de certains passages, à me dire que ça aurait pu être mieux fait. Mais d’un autre côté, ce serait déplacé de juger ainsi un manga dont les chapitres ont été prépublié de façon hebdomadaire dans le Weekly Shônen Jump (célèbre magazine de mangas japonais), sachant qu’il s’agit là de conditions de travail réputées comme étant particulièrement difficiles. Mais je digresse. L’auteur est également très doué pour faire ressortir l’exagération, comique ou sérieuse, de certains passages. Je vous ai déjà parlé des monstrueux exercices d’examens, mais j’aurais aussi pu évoquer les airs d’enragés ou de possédés qu’affichent les élèves «hypnotisés» par le principal Asano. Puisqu’on en parle, il arrive que la façon de l’auteur de dessiner les visages ne me plaisent pas toujours, mais il s’agit uniquement des mes goûts personnels.
J’ai ainsi une préférence pour l’anime, qui rattrape selon moi les quelques défauts graphiques du manga que j’ai pu citer. De plus, la vitesse à laquelle le Professeur Koro peut se déplacer est encore plus impressionnante lorsqu’elle est animée à l’écran. Les openings sont quant à eux aussi joyeux et dynamiques que les endings sont calmes et mélancoliques. Un contraste qui résume assez bien le mélange d’humour et de sérieux omniprésent. Et quoi de mieux pour commencer un épisode qu’un générique qui vous donne instantanément le sourire?

Nous arrivons à la fin de cette chronique et je me rends compte qu’il y a énormément de choses qui me plaisent dans Assassination Classroom et dont je ne vous ai pas encore parlé. Alors si jamais j’ai réussi à vous donner envie de lire le manga ou regarder l’anime, vous pourrez les découvrir par vous même. J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à suivre l’arc Okinawa, à voir les élèves élaborer des plans tordus pour assassiner leur professeur, à rencontrer des personnages comme le très calme M. Karasuma ou la très provocante Irina Poufanovitch, alias Madame Pouffe, à être étonnés par les innombrables pouvoirs du Professeur Koro et j’en passe.
 Assassination Classroom n’est ni très long ni doté d’un univers riche et dense, mais il réussit pourtant à mettre en scène une foule d’idées et de créations qui lui donnent une identité propre. On y navigue de découverte en découverte et son auteur trouve toujours un moyen de nous étonner. Pour conclure, j’adore ce manga et je ne peux que vous encourager à y jeter un œil (et encore, c’est uniquement parce que je n’ai pas les moyens de venir chez vous pour vous y obliger). Pour peu que vous soyez réceptif aux scénarios un peu perchés qui se prennent complètement au sérieux, vous passerez un excellent moment.


Une belle aventure que j'aurai vécue avec la classe E! - Source: assassination-classroom.wikia.com
Pour aller plus loin: 

* Assassination Classroom possède un spin-off en manga: Koro Sensei Quest, écrit par Kizuku Watanabe et illustré par Jo Aoto. Il reprend la trame de base du manga original, mais sous un angle original: et si Assassination Classroom se déroulait dans un monde de RPG? Apparemment, l’humour reprend très bien les codes du jeu vidéo. Je devrais y jeter un œil.

* Au Japon, il n’est pas rare que des mangas et animes connaissent une adaptation en live action, c’est-à-dire en film avec de vrais acteurs. Assassination Classroom y a eu droit. Je dois avouer avoir eu un léger bug en voyant pour la première fois le Professeur Koro version live, mais j’ai entendu d’assez bonnes critiques sur ce film. La chaîne Youtube Bang en parle dans sa vidéo sur les films live adaptés de mangas. Je vous conseille d’ailleurs de jeter un œil au reste de leurs vidéos, c’est du très bon boulot et ils méritent plus d’abonnés. 

* En parlant de Youtube, j’aurais quelques autres vidéos sur Assassination Classroom à vous conseiller.
- Une critique en moins de cinq minutes par le Chef Otaku: https://www.youtube.com/watch?v=jeOHxneFPEc 
- Une présentation du Professeur Koro et de son histoire par l’Iconoclaste: https://www.youtube.com/watch?v=ykiK3YIpjA8

Commentaires